Notre histoire

Sur l’île de Bréhat, là où les sentiers sentent la mer et les fleurs sauvages, les Verreries brillaient comme un phare miniature. Chaque matin, la chaleur des fours réveillait doucement l’atelier, faisant danser des reflets rouges et dorés sur les murs de pierre. Les touristes s’arrêtaient souvent devant la porte, attirés par la lumière mouvante… mais aucun ne savait vraiment ce qui se passait à l’intérieur.Il essaya d’abord une grande coupe transparente, mais le bleu semblait s’y perdre. Puis il tenta une spirale rose et blanche, mais la lumière ne s’y reflétait pas comme il l’espérait. Plusieurs œuvres éclatèrent même d’un bruit sec lorsqu’elles refroidirent trop vite. Malo ne se décourageait pas, mais chaque échec ajoutait un peu de doute à son ambition.Malo, le plus jeune verrier de l’atelier, aimait ces instants avant l’arrivée du public. Lorsqu’il saisissait sa canne de soufflage, il avait l’impression de tenir un instrument magique : au bout, le verre en fusion brillait